j'ai un chien très spécial... croisé bouvier des flandres et bouvier Bernois. Il s'appelle "Rex".

L'été Rex dort dans la maison. au point que le buffet de la salle a manger est devenu "l'armoire au dessus du gros chien".

l'hiver Rex dort dans la neige... ce matin, -5, mais Rex fait la sieste dehors...

Je vous propose de l'observer régulièrement cet hiver et de vérifier le proverbe suivant : " quand gros chien dormir dehors, faire très froid...."

ce lundi, descente sur Tence. Attention! ça glisse ! Voyez la route qui me sort de ma tanière!

Retour fin de journée, à l'heure où le soleil nous dit "bonne nuit!"

et un gros bisou du soir au suc du Lisieux...

un petit bisou aux pauvres arbres tout nus

un petit bisou aux grandes étendues de neige

un bisou à les sapins

et pour finir un gros gros gros bisou à tout le monde!

une rencontre bien étrange mais bien intéressante à saint André en Vivarais par un petit (tout petit) groupe de personnes passionnées d'histoire de la région et de saint André et plus particulièrement celle de la Seigneurie de Beaudinet...

Tout à dû commencer dès l'antiquité puisque Chris à redécouvert des documents d'un temple à Mercure à cet endroit.

Faut dire... que la vue est à 360° sur les monts du Vivarais, vers le Pilat et plus loin, bien plus loin en face vers les alpes.

Pas étonnant que Mercurius y aie trouvé sa place...

Imaginez...

Imaginez un éperon rocheux, des rochers en forme de remparts naturels qui ne demandent qu'a être taillés..

des rochers abruptes, avec au somment un piton rocheux d'où on voit tous les environs

Imaginez les hommes au 10ème siècle qui voulaient défendre le Velay contre le Vivarais (sur l'autre versant, juste en face) et administrer en même temps le péage de Saint Bonnet le Froid....

Quoi de mieux pour y construire un ouvrage défensif!

Nous avons arpenté le site avec notre petite équipe de guerriers des temps nouveaux : Chris, Castelard et Smourff. L'Ardèchois n'avait pu nous rejoindre sur cette expédition.

Chris, c'est l'ancien des 3 mousquetaires, la fouine des bibliothèques.

Castelard c'est l'écrivain  qui a fait une petite bafouille bien torchée sur saint André en Vivarais, que je vous recommande

(le site de Beaudinet vu de la Garneyre)

Smourff, c'est un transfuge de l'autre château de chez les comtes de Montivert. (voir un espion, à vérifier!)

l'Ardèchois, c'est l'homme du coin qui connaît géographiquement Beaudinet sur le bout des doigts. même les pommes de pins...

Nous sommes émerveillés de retrouver des morceaux de vestiges, de murs, de soubassement et constater que les rochers ont été taillés pour être encore plus verticaux .

le château de Beaudinet? tout le monde vous dira à Saint André qu'il n'en reste rien. la légende essayera de vous faire croire qu'il reste enfouit quelque part "3  marches en or"....

Rien, oui, mais bon, pour des historiens apprentis archéologues il y a de la matières je vous jure,

Tiens, regardez ça

des pierres taillées pour former l'angle d'un des murs intérieurs de la tour...

c'est y pas beau??

Bref, en suivant mur, rochers taillés, encoches etc, nous avons pu avoir une première idée sur place de l'ampleur inattendue de la place forte... bonne surprise.

alors, on met nos connaissances en commun et on tente des hypothèses : on monte aux créneaux!

Voici donc ce qui pourrait rester de la porte principale de la forteresse; 2 pierres taillées qui ont peut être supporter les murs, la porte, le pont levis et tout le bastringue d'époque...

c'est beau, hein?

Bref, pour ceux qui souhaitent suivre les aventures de notre équipe, ou se joindre à nous, car nous cherchons aussi d'autres passionnés, il y a déjà 30 pages de messages sur le site :

http://www.an1000.org/forum/viewtopic.php?t=1038&start=0

ou sur notre blog tout récent

http://beaudiner.centerblog.net/

sur lequel nous comptons échanger plans, documents et photos.

D'abord, une petite remarque : je reçois via over-blog tous vos messages d'encouragements et de félicitations et j'en suis très touchée. Si je ne vous répond pas personnellement, ce que j'aimerais faire, c'est que votre e-mail ne m'est pas communiqué. indiquez le moi si vous souhaitez un contact direct. ou retrouvez nous sur facebook à la page http://www.facebook.com/home.php#!/group.php?gid=157550224138

Donc revenons à nos moutons  nuages

comme, je vous le rappelle nous sommes à plus de 1000 m d'altitude,

quelques fois, les nuages jouent avec nos paysages...

quelques fois ils sont en couche basse avec une éclaircie vers la vallée

En couche basse, ou on se demande si les vaches broutent sur terre ou dans le ciel...

En couche si basse qu'on ne sait plus si on plane dans un nuage (non pas rose, mais gris) ou si on touche encore la terre

Puis, ils remontent pour nous offrir des couleurs magique (cette fois c'est bien du rose!) en soirée.

Mais  aujourd'hui, 17 octobre, ils sont vraiment descendus  trop bas...

Il neige....

Arf! y'a plus de saisons ma bonne dame!

tenez vous bien...

la météo nous annonce de la neige pour ce dimanche...

si je compte bien, entre le 11 mai et le 26 septembre, il y a 4mois et demi sans neige...

c'est un peu juste, non?

et si au moins on avait eu des cèpes? mais non, rien... été trop sec, hiver trop tot.

2° ce matin... bienvenue l'hiver.

En plus je suis vissée chez moi par une sciatique qui me scie en deux. Pas de voiture, pas de balade...

Alors je vous fais juste profiter des derniers rayons de soleil qui se couche dans ma forêt...

les derniers avant la neige?

au revoir le soleil... à l'année prochaine??

En partant du lieu-dit "Les scies" à Saint André en Vivarais, vous trouvez un petit chemin fléché indiquant "la chapelle sous Rochepaule 4,4 km". Inutile de tenter de le prendre en voiture, sauf si vous avez un super 4X4 mais de toute façon, il est écroulé bien avant la Chapelle...

Le chemin descend dans les razes (ben forcement, on passe de 1056m à saint André à 676m à la Chapelle sous Rochepaule...) et on suit le petit ruisseau qui a si bien creusé la vallée...

donc cet après-midi, balade sur ce chemin, pour retrouver l'itinéraire que faisait à pied, pratiquement tous les jours, celui que tout le monde connaissait de Saint André à Saint Bonnet en passant par Rochepaule...

Il y a eu Lancelot du Lac, Robin des Bois, Godefroid de Montmirail, Catherine de Médicis, mais nous, nous avions...

JEAN de la GARNEYRE !

Jean était le dernier fils d'une famille de 3 enfants. Sa soeur Marguerite, me disait tout à l'heure que lorsqu'ils étaient enfants il y avait 4 familles qui vivaient à la Garneyre, mais il y aurait eu jusqu'à 15 foyers dans le hameau

Après la  guerre, les habitants sont partis, Jean est resté...

Jean est aussi le dernier habitant de la Garneyre. Il y a vécu sans électricité toute sa vie...

Il avait un poney qui l'a accompagné tant qu'il a vécu là-bas, c'est à dire 2 ans avant son décès. Il lui servait à aller chercher le bois dans les montagnes

Jean élevait aussi un cochon tous les ans, et la tuaille était un évènement à gérer à la bougie et à coup de gros rouge qui tache...

Au détour du chemin, on entrevoit une cheminée... qui ne fume plus...

c'est la Garneyre... ou ce qu'il en reste

Jean est décédé en 2007, depuis tout est à l'abandon... le toit est passé au travers de la maison...

Et pourtant... que de jolies pierres pour cette bâtisse!

si rien n'est fait rapidement, tout cela va disparaître...

et pourtant je lis http://www.actuacity.com/rochepaule_07320/monuments/

"Histoire : Le hameau de la Garneyre n'est pas indiqué sur la carte de Cassini alors que les archives de la paroisse de la Chapelle-sous-Rochepaule, conservent un testament de Jeanne de la Garneyre du 2 août 1535 qui mentionne sa sépulture dans cette localité, au cimetière de l'église paroissiale Sainte-Marie. La ferme étudiée présente un logis aux encadrements d'ouvertures datables de la fin du 16e siècle ou du début du 17e siècle, telles qu'une porte piétonne à linteau en accolade, une baie géminée, une fenêtre à traverse. La grange-étable montre des encadrements d'ouvertures chanfreinées. En 1835, le cadastre représente le hameau de la Garneyre fortement construit : 13 parcelles bâties y sont représentées ; trois d'entre elles subsistent aujourd'hui et constituent une ferme à bâtiments séparés.

Type : Inventaire général du patrimoine culturel
Epoque : limite 16e siècle 17e siècle
Auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu

Réf. base Mérimée ia07000113 - ferme"

je pousse délicatement la porte (bien que ça soit interdit) pour ne pas prendre le risque de voir tout s'écrouler sur ma tête...

à l'intérieur, les vestes de Jean de la Garneyre pendent toujours, comme s'il allait rentrer....

d'ailleurs, il n'est jamais vraiment parti...

Dans sa maison de repos, quand ces neveux prenaient congé de lui,  il montrait le chemin qui descendait dans le parc et disait  " moi, je rentre à la Garneyre...."

Alors en m'éloignant de ce hameau vide et triste, je me retourne et je revois Jean de la Garneyre me dire au revoir de son seuil.